De Bakou à Belém : Quels enseignements retenir de 2024 dans la lutte contre le changement climatique ?
EN BREF
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En 2024, la transition climatique a été marquée par la COP29 à Bakou, où les délégués de 197 nations se sont réunis pour aborder les émissions de carbone et leurs impacts sur la planète. Malgré une augmentation des émissions de 0,8 % due à l’utilisation du pétrole, du gaz et du charbon, des avancées significatives ont été faites. Le Brésil a rehaussé son objectif de réduction des gaz à effet de serre de 59 % à 67 % d’ici 2035. Les discussions ont également soulevé la nécessité d’un financement climatique renforcé pour soutenir les actions des pays en développement. À la suite de ces débats, le monde se tourne maintenant vers Belém pour envisager les prochaines étapes dans la lutte commune contre le changement climatique.
L’année 2024 a été marquée par des événements significatifs dans la lutte contre le changement climatique, notamment avec la tenue de la COP29 à Bakou, suivie par les attentes croissantes pour la conférence de Belém. Cet article examine les principaux enseignements tirés de ces rencontres cruciales ainsi que des démarches concrètes engagées à l’échelle mondiale. Alors que les défis climatiques deviennent de plus en plus pressants, il est essentiel d’analyser les avancées réalisées, les obstacles rencontrés, et les engagements pris par les nations du monde entier.
L’importance de la COP29 à Bakou
La COP29, qui s’est déroulée à Bakou en novembre 2024, a été une plateforme clé pour évaluer et renforcer les engagements climatiques à l’échelle internationale. Les délégués de 197 nations se sont réunis pour discuter des actions à mener face à l’urgence climatique. Ce rassemblement revêtait une importance particulière à un an du dixième anniversaire de l’accord de Paris, et il était attendu que des décisions concrètes émergent pour maintenir l’élan des précédentes conférences.
Les engagements pris lors de la COP29
Un des points forts de la COP29 a été l’annonce de l’augmentation des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre par certains pays, notamment le Brésil, qui a décidé de porter son objectif de réduction de 59 % à 67 % d’ici 2035. Cette annonce démontre que même des pays historiquement dépendants des combustibles fossiles commencent à prendre des mesures plus agressives pour lutter contre le changement climatique.
Les décisions sur les financements climat
Un autre sujet capital abordé lors de la COP29 a concerné le financement climatique, avec le nouveau cadre collectif quantifié (NCQG). Ce cadre vise à mobiliser des financements pour aider les pays en développement à s’adapter aux effets du changement climatique et à réduire leurs propres émissions. Les discussions ont été intenses et ont mis en évidence les tensions entre les pays développés et les pays en développement, notamment en ce qui concerne la responsabilité historique des émissions de carbone.
Les défis rencontrés pendant la COP29
Malgré les avancées réalisées, la COP29 n’a pas été exempte de critiques. De nombreux observateurs ont souligné la lenteur des progrès en matière de réduction des émissions et la persistance des tensions géopolitiques qui compliquent la coopération internationale. Les résultats de cette conférence, bien que significatifs, ont également mis en lumière les lacunes dans l’engagement climatique mondial, notamment la difficulté à traduire les promesses en actions concrètes.
Des émissions de carbone en hausse
Les résultats préoccupants concernant les émissions de carbone en 2024 ne doivent pas être ignorés. Selon les données, les émissions ont augmenté de 0,8 % par rapport à l’année précédente, exacerbées par la dépendance continue aux énergies fossiles. Cette tendance alarme de nombreux experts, qui soulignent que sans une action immédiate et coordonnée, les objectifs fixés dans le cadre de la lutte contre le changement climatique risquent de devenir inaccessibles.
Les événements climatiques extrêmes
L’année 2024 a également été marquée par des événements climatiques extrêmes à travers le monde, illustrant les impacts tangibles du changement climatique. Des incendies de forêt dévastateurs aux inondations historiques, ces événements ont mis en exergue la nécessité d’une action rapide et efficace. Les expériences vécues par les communautés touchées renforcent l’argument selon lequel le temps presse pour mettre en place des stratégies d’atténuation et d’adaptation.
Les perspectives offertes par Belém
À la suite de la COP29, la conférence de Belém devrait se concentrer sur l’évaluation des avancées depuis Bakou et sur la définition des prochaines étapes. Cet événement est attendu comme une opportunité pour renforcer les engagements pris mais aussi pour offrir un cadre pour des discussions plus approfondies sur l’implémentation des décisions prises.
Renforcement de la coopération internationale
Belém est une occasion pour les pays de partager leurs expériences et meilleures pratiques en matière de lutte contre le changement climatique. La coopération entre nations est cruciale pour le succès de l’implémentation des politiques climatiques. Les États doivent trouver des moyens innovants pour travailler ensemble, notamment à travers le transfert de technologies et le partage de financements pour soutenir les pays les plus vulnérables.
Des actions concrètes à mettre en place
Les discussions de Belém devraient également aborder les actions langsung à entreprendre pour réduire les émissions, notamment dans le secteur de l’énergie. Transitionner vers les énergies renouvelables ainsi que l’optimisation des infrastructures pour les rendre plus efficaces en
Les récentes conférences mondiales sur le climat, notamment la COP29 qui s’est tenue à Bakou, ont suscité de vives discussions au sein de la communauté internationale. Les participants ont partagé leurs préoccupations concernant l’augmentation continue des émissions de carbone, avec une hausse de 0,8% observée en 2024. « Nous avons l’impression que nos efforts sont freinés par des intérêts économiques à court terme », témoigne un délégué d’une ONG environnementale. « Il est essentiel que les gouvernements adoptent des politiques plus ambitieuses pour réduire rapidement leur empreinte carbone. »
Du côté des engagements, le Brésil a marqué les esprits en renforçant ses objectifs de réduction des gaz à effet de serre, passant de 59 % à 67 % d’ici 2035. « C’est un signal fort que nous adressons au monde. Nous devons nous unir pour faire face à cette crise », déclare un représentant brésilien lors des discussions. Cet engagement pourrait encourager d’autres nations à suivre cet exemple, bien que des scepticismes demeurent quant à sa mise en œuvre.
Alors que les négociations à Bakou se poursuivaient, le climat mondial s’est intensifié avec des événements météorologiques extrêmes affectant divers pays. Un participant au sommet déclare : « Nous vivons déjà les conséquences des changements climatiques. Les catastrophes naturelles n’attendent pas que nous prenions des décisions. Il est urgent d’agir. » Les perspectives qu’offre la rencontre à Belém pour 2025 sont donc cruciales pour maintenir la pression sur les gouvernements et les inciter à tenir leurs promesses.
Les discussions ont aussi mis en lumière l’importance de la financement climatique. Un représentant d’une agence de développement international souligne : « Sans ressources financières adéquates, nous risquons de compromettre nos avancées. Le nouvel objectif collectif quantifié sur le financement du climat est un pas en avant, mais il nécessite un engagement politique réel pour transformer les promesses en actions. » Les pays les plus vulnérables, notamment ceux déjà en lutte contre des conséquences graves, attendent ces fonds avec impatience.
En somme, les leçons tirées de l’année 2024 dans la lutte contre le changement climatique soulignent un besoin pressant d’unité et d’actions concrètes. La route vers un avenir durable est semée d’embûches, mais elle reste possible si les nations prennent la température de la crise climatique actuelle et s’engagent résolument pour un changement significatif. Les témoignages de ceux présents à Bakou résonnent comme un appel à l’action urgent pour les conférences à venir.